L'escrime de salon

Au XVIIIème siècle , siècle de la raison et des idées nouvelles, l'élite intellectuelle aime à se retrouver dans des salons pour débattre.

 

Cette escrime de salon se pratique au fleuret et la touche n'est validée que si son auteur est capable de justifier sa victoire, d'expliquer pourquoi il a touché son adversaire.

L'escrime y est aussi pratiquée de façon intellectuelle. Il ne s'agit plus de tuer, de blesser ni même de simplement toucher son adversaire mais de triompher grâce à sa vivacité d'esprit.

 

 

À la fois gymnastique intellectuelle et physique, cette escrime est un moyen assez équilibré de se maintenir en forme.

Dans un premier temps, on teste les réactions de son adversaire, on fait connaissance...

Après avoir analysé le jeux de son adversaire, il convient de tirer parti de ses faiblesses, de profiter de ses réflexes pour l'amener à la faute.

La préparation de l'attaque, qui est donc composée, est bien différente de l'attaque directe lors des duels ou à la guerre.

Transposé à l'escrime artistique cette approche permet de réaliser des successions de phrases d'armes qui forment un ensemble construit, cohérent, qui peut être très esthétique et ouvrir de nouvelles perspectives.